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Rencontre : VAISONET notre partenaire E-commerce

VAISONET édite la solution e-connecteur qui permet de relier plusieurs moteurs de boutique en ligne à plusieurs solutions de gestion commerciale, permettant de synchroniser catalogue, stock et commandes. Nous avons collaboré pour la partie Magento de cette solution.

Interview de Maxime Varinard, Gérant de VAISONET

Maxime VARINARD, vous êtes le gérant de VAISONET, pouvez-vous nous présenter son historique et ses activités ?

Vaisonet existe depuis 2005, c’€est en fait la marque commerciale pour les activités web de la société familiale (la société Varinard) fondée par mon père en 1986. Historiquement la société produit des supports de communication sur tissu pour les collectivités et les entreprises. L’entreprise est arrivée sur Internet vers l’an 2000 jusqu’à ouvrir une boutique en ligne 3 an après. Ayant déjà des compétences graphiques, on a tout de suite internalisé les compétences de développement. Au final, à partir de 2005 nous avons créé « Vaisonet » pour commercialiser des prestations de développement de site web.

Cette approche nous permet d’€avoir conscience des impératifs de productivité qu’ont les sites e-commerce couplés avec d’autres canaux de vente. Nos premiers connecteurs sont nés de cette problématique : comment gagner du temps sur les tâches fastidieuses dans une PME ?

On vous voit depuis plusieurs années sur le marché des passerelles E-commerce. Quelle expérience avez-vous pu en tirer ?

J’en tire deux grands principes :

Les CMS e-commerce ont leurs spécificités et une logique très webmarketing.

Les logiciels de gestion commerciale ont une approche rigoureuse : gestion d’entreprise (stock, comptabilité, …) et dans le respect d’obligations légales fortes.

1) Il faut absolument éviter de vouloir piloter à 100 % le site e-commerce depuis le logiciel de gestion commerciale. Il ne sait pas faire du webmarketing !

Si on pilote à 100 %, on nivelle forcément par le bas la puissance des deux outils au lieu de la décupler.

2) Un e-commerçant qui s’équipe d’un logiciel de gestion commerciale a parfois du mal à laisser faire ce dernier. Il ne faut pas vouloir gérer des inventaires, des commandes fournisseurs, du reporting sur l’activité de l’entreprise dans le back-office du site web. C’est pourtant la pierre angulaire du SI d’une entreprise.

Côté technique, les CMS e-commerce ont évolué ces dernières années. Après un très long règne le vieillissant osCommerce n’a pas su se renouveler et a laissé place à de nombreuses solutions : Prestashop, Magento, Thelia, Virtuemart, Drupal Commerce, etc … osCommerce – qui n’avait pas connu de mise à jour pendant des années – est remplacé par des solutions dynamiques mises à jour plusieurs fois par an ; mises à jour mineures et majeures !

Comment cette expérience se traduit-elle dans cette nouvelle version ?

Avant cette version nous avions une application distincte par passerelle : une pour le couple EBP –€> Magento, une pour EBP –> Prestashop, etc …€

Cette nouvelle version est désormais modulaire, elle fonctionne grâce à un système de plugin. Elle est également multisystème : Windows, MacOS, Linux.

Désormais, le connecteur EBP est le même pour Magento ou Prestashop, seul le plugin e-commerce change. Il en va de même côté ERP. Que l’on utilise les versions EBP métier (comme Point de vente), les technologies Openline ou même d’autres outils comme Wavesoft ou Cogilog sous MacOS.

Cela « colle » à l’évolution dynamique des CMS e-commerce. Grâce à ce système, nous sommes capables de suivre les cycles de mises à jour rapide sur plusieurs CMS.

La mise en place d’une passerelle implique jusqu’à 4 intervenants : le e-commerçant, son prestataire web, son prestataire informatique pour l’outil de gestion et vous-même. Ce ne doit pas être toujours évident ?

Pour le client, sa crainte est que chaque prestataire rejette la responsabilité d’un dysfonctionnement sur l’autre.

Nous n’avons jamais eu de problème réel à ce niveau. Oui il peut y avoir des problèmes mais du moment que l’on recherche les solutions en bonne intelligence, que l’on documente les anomalies rencontrées, il n’y a aucun soucis.

En fait les problèmes arrivent quand il y a moins de prestataire !

Il peut arriver qu’il y ait un bug sur le site e-commerce ou dans l’ERP qui était invisible avant l’installation d’un connecteur car des fonctions n’étaient pas utilisées.

Dans les rares cas où le problème vient du logiciel de gestion, nous avons de bonnes relations avec les éditeurs, cela va même jusqu’au partenariat comme avec EBP. L’éditeur apporte une solution.

Si le problème vient du CMS e-commerce, c’est plus compliqué sans interlocuteur technique. Cela arrive parfois avec des solutions prêtes à l’emploi qui laissent croire que l’on peut l’utiliser sans assistance technique, sans développeur.

Il devient alors délicat d’expliquer la situation au client car même si on lui montre le bug report, c’est technique et il ne voit pas forcément le rapport avec son problème !

Plusieurs entreprises proposent à leur tour des passerelles sur ce marché à fort potentiel. Quels sont vos atouts ? Quelles sont vos attentes en termes commerciaux ?

Déjà nous avons une expérience lié à notre ancienneté sur le marché. La première passerelle a relié osCommerce à EBP v13.1, il y a 5 ans !

Hormis une passerelle prête à l’emploi, nous avons réalisé de nombreux projets avec des développements spécifiques, y compris avec des solutions e-commerce propriétaires et des solutions avec une forte intégration ERP / e-commerce.

Même si l’on fait également des passerelles avec Sage, Cogilog, Wavesoft, Apinégoce, EBP est notre partenaire privilégié.

Nous ne sommes pas beaucoup à être officiellement partenaire ISV EBP, je vous invite à consulter leur site.

Avec notre connecteur, pas d’infrastructure réseau particulière, pas d’opération manuelle.

Enfin dernière chose, avec des mises à jour fréquentes des logiciels et des CMS nous avons un outil de veille performant et des partenariats techniques avec les principaux éditeurs afin de profiter de mise à jour rapide des passerelles si besoin était.

Nous avons pu converser de notre approche agile pour certains développements . En tant que responsable d’une agence qui fait également beaucoup de développements, êtes-vous sensible à ces pratiques ? Pensez-vous que vous pourriez vous-aussi franchir le cap prochainement ?

Le premier projet agile est en cours pour une liaison CRM et e-commerce. Pré-série d’une évolution de notre connecteur pour le deuxième semestre 2014.

Pour le moment on propose les deux approches, prestation au forfait et méthode agile. Tout dépends le montant du projet, la sensibilité du client, la qualité du cahier des charges.

Il est encore trop tôt pour dire que nous ferrons tout en agilité dans l’avenir, mais c’est clairement une approche à forte valeur ajoutée.

Les projets e-commerce sont de plus en plus complexes, nécessitent de plus en plus de flexibilité. Dans ce contexte il est rare qu’il n’y ait pas d’avenant sur une prestation au forfait.

En tant que client, les méthodes agiles sont me semble-t-il meilleures. On a le droit de changer d’avis ou d’améliorer le projet sans faire exploser les prix.

Mais elles ne sont pas connues du grand public. Il faut faire un peu d’évangélisation, mais tout le monde est gagnant au final.

A l’avenir il y a fort a parier que de plus en plus de projet sortiront en méthodes agiles.

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